Demoiselles d’Anjou, l’assiette haute-couture

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Le visage des Demoiselles d’Anjou, c’est, depuis septembre 2019, Cléa Malbezin. Créées en 2016 avec sa soeur Manon, aujourd’hui Cléa, la technicienne et créatrice du duo, assure seule les destinées de la marque. Le cursus: designer textile option textiles matériaux surface à l’ESAAT de Roubaix puis une licence décoration d’intérieur à Athènes et enfin un Master en verre design architecture à Nancy.

« Artisan verrier designer« , ainsi se désigne Cléa Malbezin, «  je suis ma propre directrice artistique « , ajoute-t’elle. Les Demoiselles d’Anjou possède aujourd’hui une collection d’une cinquantaine de modèles. « J’essaie de faire deux collections par an. J’applique les principes et les codes de la mode que je retranscris sur les assiettes que je façonne comme je pourrais concevoir des vêtements. J’adapte les motifs selon les tendances« , explique Cléa Malbezin, qui n’est pas designer textile pour rien. Verrier à la main, la créatrice pratique la technique du fusing thermoformage et travaille en contact direct avec la matière, dans l’art de doser et de mélanger les pigments de verres colorés afin d’obtenir des teintes uniques.

« Pour le sur-mesure, c’est un dialogue avec le chef pour lui créer une assiette qui lui ressemble. Je lui garantis évidemment l’exclusivité« . Aujourd’hui le bouche à oreille des chefs fonctionne et les commandes affluent. Anne de Bretagne ** à la Plaine sur Mer, Pascal Favre d’Anne * et Sens à Angers, le Pourquoi Pas * à Dinard, Olivier Samson * à Vannes, la Grande Cascade * à Paris…sont quelques uns des clients de la maison. Assiettes haute couture, pour sûr…

www.demoisellesdanjou.fr

Texte et photos Luc Sellier / Gastronomica

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